La consommation de soins et de biens médicaux (CSBM)¹ est évaluée à 203,5 milliards d’euros en France en 2018, soit 3037 euros par habitant.
En 2018, la CSBM progresse au global de 1,5 %, dont 0,4 point provient des soins hospitaliers qui augmentent de 0,8 % en un an et s’élèvent à 94,5 milliards d’euros.
Si les soins hospitaliers, principal poste de la CSBM, étaient aussi le principal facteur de sa croissance entre 2009 et 2017, ce sont désormais les soins de ville, en hausse de 4% en 2018, qui tirent la croissance.
La part du secteur public dans la consommation de soins hospitaliers reste stable et largement majoritaire (77%) en 2018. Cependant, comme en 2017, la consommation de soins hospitaliers dans le secteur public ralentit (+0,8 %, après +1,7 % en 2017) et cette décélération s’explique par un fort ralentissement des prix (+0,3 %, après 1,3 % en 2017) associé à une faible croissance des volumes (+0,5 % en 2018).
En conséquence, de nombreux établissements publics ont fait face à des situations difficiles en 2018 (et dès 2017 pour certains) et à une forte pression conduisant à la mise en place de plans de retour à l’équilibre financier.
Sans garantie de croissance de leur activité, les GHT peuvent tirer parti des options nouvelles qui s’offrent à eux, notamment dans le contexte de la redéfinition des missions des hôpitaux de proximité.
¹ La Consommation de Soins et de Bien Médicaux (CSBM) comprend :
- La consommation de soins hospitaliers, y compris la totalité des honoraires perçus par les médecins libéraux en établissements privés, les consultations externes en établissements publics et les biens médicaux consommés en établissement,
- La consommation des soins de ville : soins médicaux et paramédicaux en cabinets libéraux, en dispensaires, les dépenses d’analyses de laboratoires et les cures thermales
- La consommation de médicaments et d’autres biens médicaux en ambulatoire
- La consommation de transports sanitaires
