“Ma santé 2022” : les grandes lignes annoncées par le gouvernement

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Le Président Macron a dévoilé ce mardi 18 septembre une réforme baptisée « Ma santé 2022 » censée renforcer l’offre de soins avec un investissement de 3,4 milliards d’euros d’ici 2022. CMI est fier d’avoir contribué aux travaux préparatoires de cette transformation de notre système de santé durant l’été et participé aux rencontres avec les 2.000 personnes mobilisées pour la préparer. Parmi la cinquantaine de mesures qu’il comporte, voici les points marquants de ce nouveau Plan Santé :

 

  • Le développement de modèles de tarification au forfait pour les pathologies chroniques et mixtes incluant la prévention, la qualité et la pertinence qui permettront de réduire la part de la T2A dans le financement hospitalier en mettant l’accent sur la qualité et la pertinence des prises en charge.

 

  • L’ouverture, d’ici 2022, d’un espace numérique de santé individuel et personnalisable pour chaque usager lui permettant d’avoir accès à ses données et lui offrir un ensemble de services, tout au long de sa vie

 

  • la création de 4 000 postes d’assistants médicaux afin de décharger les médecins des tâches administratives ainsi que des actes identifiés comme « simples ». En contrepartie de quoi, les praticiens seront fortement incités à exercer au sein d’équipes de soins et à organiser des temps de consultations sans rendez-vous en journée.

 

  • le déploiement de 400 médecins généralistes à exercice partagé ville-hôpital pour lutter contre les déserts médicaux

 

  • l’objectif de mailler le territoire avec 1.000 CPTS qui assureront des missions d’organisation de l’accès aux soins de proximité par territoire et seront au cœur d’un contrat entre les professionnels de santé et la population de leur territoire.

 

  • une organisation des activités hospitalières en trois niveaux (soins de proximité, soins spécialisés, soins de recours). L’objectif de 500 à 600 établissements de proximité d’ici 2022 doit renforcer l’action des CPTS pour une prise en charge de proximité d’excellence.

 

  • la fin des « actes non pertinents » favorisés par la tarification à l’activité. D’ici 2019, des nouveaux modèles de financement au forfait, ou au parcours de soins seront déployés pour la prise en charge du diabète et de l’insuffisance rénale, incitant hôpitaux et professionnels de santé libéraux à partager une rémunération forfaitaire.